mardi 13 février 2018

Maladies chroniques et travail

Cancer et travail :




Grâce aux nouvelles thérapeutiques anticancéreuses, le taux de surviede patients (cancéreux) est

en progression .


•Les cancers professionnels n’en présentent en fait qu’une faible proportion, ne survenant souvent

 qu’après la cessation de l’exposition professionnelle .


Impact sur la vie professionnelle :



• l’arrêt de travail

la durée moyenne était de 6,5 mois dans une étude française portant sur 402 salariés atteint de

cancer .

• Absentéisme

en faite Un tiers des salariés a eu des arrêts de travail de courte durée depuis la reprise du

travail ( dans la même étude)

• L’ aménagement du poste de travail :

Réduction du temps de travail et un aménagement de la rge de travail ✗

des responsabilités.

  • Diminution du rendement du salarié :
❖ besoin d’une pause dans leur journée.

❖ Les troubles du sommeil sont fréquents puisqu’ils sont retrouvés chez 41 % des salariés.

❖ Les autres signes fonctionnels sont des douleurs chroniques dans 14 % des cas,

❖une gêne dans les mouvements pour 21 % des salariés.

❖ Dépression et anxiété


• Pénalisation du salarié (rétrogradation, refus de promotion, réduction

des responsabilités)

Recommandations :


• promouvoir la coopération entre équipes soignantes .

• sensibiliser les malades et leurs cancérologues aux difficultés spécifiques de la reprise du

travail .

• systématiser la visite de pré-reprise .

• promouvoir dans l’entreprise la réflexion autour du retour des salariés à leur poste de travail


pour faciliter leur réintégration au sein du collectif de travail .


• évaluer l’adhésion du salarié après aménagements .

• évaluer les difficultés rencontrées par le salarié et son environnement professionnel .

• instaurer un suivi médical rapproché, en particulier en cas de traitement par radio ou

chimiothérapie pour évaluer la fatigue du sujet .

• préparer la reprise complète du poste quand elle est possible .


•Diabète et travail


Le diabète est une maladie chronique en constante progression. L’hypoglycémie et les 
complications chroniques sont un véritable challenge pour le travailleur diabétique .


     Diabète et travail Impact :

Aptitude : Le diabète a un impact certain sur le travail. Certains postes sont déconseillés aux 
salariés diabétiques . D’autres sont réglementairement interdits :

les métiers de l’armée , gendarmerie , de la marine, de l’aviation civile et commerciale .certains 
métiers liés à la sécurité comme conducteur de train, surveillant pénitentiaire, douanier, policier, 
pompier.

Les situations de travail à risque sont : poste de sécurité, travail isolé, travail en hauteur, travail 
sur machines dangereuses, conduite automobile.
DIABÈTE ET CONDUITE décision de l’aptitude à la conduite difficile devant le risque 
d’« ’hypoglycémie sévère » comme l’état dans lequel l’assistance d’une tierce personne est 
requise et « l’hypoglycémie récurrente » quand une deuxième hypoglycémie sévère survient 
au cours d’une période de 12 mois. 

Le permis de conduire n’est ni délivré ni renouvelé lorsque le candidat ou le conducteur souffre

d’hypoglycémie sévère récurrente et/ou d’une perception altérée de l’hypoglycémie .


•Difficulté d’embauche le diabète peut être la cause du rejet de la candidature du travailleur .

•une étude, faite en France en 1999 menée sur 4 300 jeunes diabétiques, essaie de répondre à une 

question de l’éventuelle difficulté d’embauche des travailleurs diabétiques. 10% ont signalé des

problèmes d’embauche liés au diabète .

ABSENTÉISME concerne principalement le sous-groupe des diabétiques qui présentent des 

complications de la maladie et qui ont un mauvais équilibre de leur diabète . 

Les conditions de travail pouvant être néfastes pour l’équilibre du diabète (impact du travail sur 

le diabète) : horaires irréguliers, travail de nuit, horaires postés, situations de stress, efforts 

physiques, températures extrêmes, difficulté au contrôle glycémique et aux prises de repas 

réguliers.

Recommandations 


l’évaluation du risque pour le salarié diabétique : 

•risques pour la personne ou son entourage en cas d’hypoglycémie . 

•Perception des hypoglycémies 

• Les conditions de travail peuvent-elles déséquilibrer le diabète . 

•anticiper les futures problématiques de maintien au travail liées aux complications 
dégénératives de la maladie . 
 
•Éviter les expositions à long terme à des produits néphrotoxiques, neurotoxiques ou dont 
l’influence sur l’apparition d’un diabète présente un doute (arsenic, polychlorobiphényles 
[PCB], pesticides..) 

•la sensibilité du patient diabétique aux infections (travail exposant à un risque infectieux, 
traumatismes à l’origine de portes d’entrée…).

Éducation du patient diabétique par le médecin du travail et l’orientation des jeunes vers des 
métiers compatibles avec leur état de santé.



•Maladies mentales(anxiété et dépression) et 


travail :


•Les maladies mentales représente 17% de toutes les maladies chroniques .On a choisi d’étudier

 l’anxiété et la dépression (névrose) puisqu’elles sont compatibles avec l’ activité professionnelle .
•Le retentissement professionnel et social fait partie de la définition des syndromes dépressifs et 

anxieux .

•Selon l'Organisation mondiale de la Santé, la dépression arrivera, d'ici à 2020, au deuxième rang 

des causes d'invalidité les plus fréquentes dans les pays développés .


    Maladies mentales et travail Impact :

  • absentéisme, 

  • la vulnérabilité professionnelle . 

  • §une baisse de la productivité et une augmentation des relations conflictuelles avec le supérieurs  hiérarchiques. 

  • Gene handicapante au travail pouvant aller jusqu’à l’arrêt du travail :


•une étude menée de 1999 à 2004, pilotée par l’ASEP et l’OMS mondiale de la santé, a permis 
d’évaluer la prévalence des troubles psychiatriques et la gêne professionnelle occasionnée par les 
troubles de la santé mentale. En France, l’échantillon a porté sur 36 000 personnes: 50 % des 
patients qui ont un trouble de la santé mentale ont déclaré une gêne professionnelle et 12 % des
 patients avec une anxiété généralisée sont allés jusqu’ à l interruption du travail .

Recommandations 


•Le rôle du médecin du travail en matière de pathologie psychiatrique est un rôle de dépistage et

 de prévention aussi bien du syndrome anxieux ou dépressif que des risques psychosociaux. pour

 limiter les rechutes et prévenir le suicide . 

•pesez le pour et le contre avant de prescrire un congé de maladie.(parfois le travail a un rôle 

protecteur )

•les interventions précoces favorisant le rétablissement fonctionnel sont efficaces pour atténuer 
l'invalidité ultérieure (la diminution des responsabilités, l'évitement du travail et des agents 
stressants, la sympathie des proches). 


••Lombalgies et travail:


les douleurs lombaires sont extrêmement répandues dans le monde 60 à 85% de la population ont 

souffert ou souffrent de lombalgies au cours de leur vie.

 Lombalgies et travail Impact :


•la première cause d’inaptitude . 

• une cause majeure de sortie d’activité et la première cause d’invalidité avant 45 ans . 

•Diminution de la productivité . 

•arrêt de travail , absentéisme . 

•perte d’emploi .

Études américaines sur l’impact socio-professionnel des lombalgies:


Une analyse réalisée aux États-Unis sur 30 000 travailleurs montre une prévalence de lombalgie 

durant plus de 1 semaine chez %22 des travailleurs . une perte d’emploi chez 4,6 % de cette 

population . Il a été estimé que les Lombalgies entraînait 149 millions de jours d’arrêt de travail 

chaque année aux États-Unis . Durant la même période , la lombalgie était responsable de 10,5 % des 

compensations financières versées .

Recommandations 

•Informer les travailleurs et les employeurs concernant les problèmes liés à la lombalgie . 

• Promouvoir une politique de prévention et de prise en charge de la lombalgie en milieu de travail:
                    
                            Evaluer les risques associés aux activités de travail .
                           Proposer les interventions ergonomiques nécessaires
                           Conseiller les travailleurs sur les techniques de manutention protectrices pour le dos.




•Discuter des adaptations du travail qui seraient nécessaires .
 

•Recommander éventuellement la participation à un programme de traitement multidisciplinaire.

•Planifier des programmes de retour au travail.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.